A moi de vous raconter mon histoire ...

Alors j'avais remarqué un garçon qui me plaisait beaucoup beaucoup sur Facebook, et il se trouvait que c'était le cousin d'une grande amie ... Il m'ajoute et tout, on fait connaissance, et il demande mon msn à sa cousine. On parle, on se découvre ... On a parlé non-stop pendant tout un week-end. Et là, le dimanche soir, il me demande mon numéro. Je lui donne et nos conversations continuent de plus belle, et on parlait alors jour et nuit. Il me plaisait de plus en plus ; on partageait les mêmes galères, les mêmes passions et les mêmes dégoûts. Et de nos jours c'est rare de trouver quelqu'un qui nous ressemble autant "intérieurement" dit.

Au bout de deux semaines, je me disais "Non Emilie, il ne faut pas que tu tombes amoureuse, tu vas encore souffrir ..." mais c'était déjà fait : je m'entichais de lui. Son histoire m'avait touchée*, je voulais l'aider ... Je voulais être près de lui quand ça n'allait pas ... M'enfin. Là j'appris que le monsieur habitait à 14kms exactement de chez moi. Je savais pertinemment que si je sortais avec ça allait être la galère, même pour quelques malheureux kilomètres ...

Mais voilà? J'étais amoureuse. Là vint le moment où il m'avoua tout. Ses sentiments étaient réciproques aux miens! J'étais super heureuse ... On s'est mis ensemble le vendredi 07 Mai à 23h55 précises. Je me rappellerais de cette date toute ma vie : la date où je pouvais commencer à lui dire "Je t'aime" en toute liberté ... Mais voilà, j'appris ses problèmes de santé (asthme + tabac = pas bon ...) et ne voulais pas me faire souffrir. Je lui disais que c'était ensemble qu'il pouvait sortir de là ... Certes il a des problèmes, mais c'est ça qui m'a séduit chez lui, son courage malgré ses problèmes, aussi bien financiers que familiaux que de santé ... (Mais bon, je vais pas vous raconter sa vie, hein.). Quoi qu'il avait, je voulais pas me séparer de lui.

On s'est vus pour la première fois Dimanche 23 Mai, c'était la première fois que je pouvais l'embrasser à ma guise, m'engouffrer dans ses bras autant que je le voulais ... C'était le plus belle après-midi de ma vie. Le "Au revoir" à été dur, mais je le revoyais la semaine suivante, donc le temps passait vraiment vite!

Mais voilà, maintenant on ne peut plus que parler par textos, et c'est dur de ne pas pouvoir le voir via webcam... Je voulais monter le voir ce week-end mais je n'ai pas pu, alors j'attends avec impatience le week-end prochain, car il pourra (peut-être ...) descendre.

Oui les relations à distance c'est compliqué, c'est dur, mais c'est possible. A condition bien sûr d'éprouver bien plus qu'une simple attirance pour la personne concernée, et d'avoir beaucoup de volonté. ...

Voilà j'ai fini! =D

* il sort d'une enfance ... difficile.

Merci beaucoup. :'D
Oui l'amour à distance c'est possible, pour certains ça ne l'est pas mais c'est parce qu'ils n'ont jamais essayé. Il y a ceux qui n'entretiennent pas beaucoup leur relation, et d'autres qui y passe leur vie ... (a)

Moi j'y crois pas, tu peux pas tomber amoureux d'une personne que tu ne connait pas ... tu peux connaitre toute sa vie, tu peux savoir à quoi il ressemble mais tu ne le connais pas quand même ... Donc pour moi c'est impossible

Je ne donnerais pas d'avis "tranchant" sur ce sujet, puisque je n'ai jamais vécu d'amour à distance (: Mais j'ai envie d'y croire, ça doit être possible, ça doit exister. Maintenant, je pense que c'est très dur à vivre, et il faut avoir la force "mentale" pour faire durer !

Puisque d'autres ont raconté leurs vies (et leurs histoires) avant moi, je décide de me lancer dans mon fabuleux récit. Je me rends compte, aujourd'hui, que je n'ai jamais écrit sur mon histoire d'amour alors qu'elle dure depuis si longtemps. Je ne demande à personne de me lire, mais me livrer va me faire du bien, je crois. Parce que moi-même, aujourd'hui, je ne comprends pas 'Pourquoi'.

« C'était en juin 2008, un matin, une ou deux semaine avant le brevet (j'étais en troisième). Ma meilleure amie, appelons la par son prénom, ce sera plus simple, donc Marine est arrivée toute heureuse en me disant ces mots (qui restent gravés dans ma mémoire) : 'J'ai rencontré un mec sur un chat, j'ai son numéro et en plus, il écrit bien !'. Elle a commencé à papoter avec lui et très vite, malgré la distance, ils se sont rapprochés. Sans savoir pourquoi, j'étais jalouse : aujourd'hui encore, je ne sais de qui. Un jour, toutes les deux, nous avons appelé ce fameux Jérémy. Il voulait entendre le rire de Marine (si spécial mais si beau). Elle n'osait pas lui parler, alors j'ai fait la conversation, un peu hésitante tout de même. J'ai gardé son numéro. On a parlé, par textos, et sans savoir pourquoi, je me confiais à lui. Il avait toujours le bon mot, le bon conseil, ou juste l'oreille qu'il me fallait. Un soir, alors que Marine était chez moi, je l'ai appelé pour la seconde fois de ma vie. C'était en juillet 2008 et j'ai passé la nuit au téléphone avec lui, pendant que Marine s'endormait. Il était intelligent, se montrait protecteur avec moi, à l'écoute. Durant toutes ces vacances, je n'ai cessé de lui parler.
Pendant les vacances de la Toussaint, j'ai appris qu'il avait une copine. J'ai eu mal, très mal, mais je n'ai rien montré. Après tout, rien ne nous liait, à part une amitié un peu hésitante et des confidences (seulement de ma part). Ils se sont quittés, il était triste. Une fille le consolait et moi je m'éloignait. En février 2009, nous avons repris contact. Il voulait m'appeler, je n'arrivais pas à lui parler. Ma timidité était trop importante, je m'en voulais. Finalement, nous avons passé des heures au téléphones. Ce garçon, si étrange, si différent de moi, m'attirait sans aucun doute. Il était mon contraire, il m'intriguait. Il était froid, parfois méchant, mais je m'accrochais. Un soir d'avril, alors que je commençais à lui avouer mes sentiments naissants, il a mit un terme à notre conversation téléphonique. Il a fini par m'envoyer un texto disant « Il faut mieux que j'arrête de te parler. Restons-en là, Clara. Adieu. Oublie moi. » J'en ai pleuré, des jours et des jours. Je lui ai écrit une lettre, une longue lettre, lui disant qu'il était trop tard pour l'oublier. Il est revenu. Et en mai 2009, j'avais le droit à son premier « Je t'aime. »

J'habite à Toulouse, il habite dans le Nord. Depuis plus d'un an, je suis 'amoureuse', sans jamais l'avoir vu. Pourtant, pour moi il a changé. Pourtant, pour moi, il vient étudier à Bordeaux l'an prochain, se séparant de sa famille, de ses amis. Pourtant, pour lui, aujourd'hui je suis différente. Pourtant, il m'aide, me soutient, me donne confiance en moi. Pourtant, quand je passe des heures au téléphone avec lui, je me sens vivante, je me sens 'moi'. Pourtant, j'ai l'impression qu'il me comprend. Alors, j'ai peur. Oui, j'ai peur. Parce qu'après un an à parler d'amour derrière un écran d'ordinateur, le face à face risque d'être... Décevant ? Magique ? Je n'en sais rien. Peut-être que je ne l'aime pas, pas pour de vrai. Peut-être que je ne le connais pas. Peut-être que mon histoire est basée sur du vide, du vent.
J'ai toujours un peu peur du regard des gens, quand je leur avoue être amoureuse d'un homme que je n'ai jamais touché, dont je ne connais ni l'odeur, ni le goût. Parfois, je me sens bête, mais j'ai envie d'y croire, tout de même. Bientôt, je saurais si j'ai eu tort ou raison de m'accrocher. Bientôt, oui. »

C'est sûr que j'ai connu de bons moments grâce à lui, bien qu'à une époque j'étais au plus bas par sa faute. Je vais profiter aux maximum quand je serais avec lui, 'rattraper le temps perdu' comme on dit, même si selon moi, tout ce temps ne fut pas perdu, loin de là.
Même si il doit résulter de notre rencontre (in real life) que nous ne sommes pas fait l'un pour l'autre, je n'ai rien à regretter.

Merciiiiii.