« Où suis-je ? » : BOUH ! Juste derrière toi (a) « Que fais-je ? » : Surpris si je te dis que je surf en ce moment sur Move It ? « Comment va ? » : Comme une désespérée qui déteste le mois de Novembre *sbaff*
Carnet de folie Degré de folie: (0/0) Je veux qu'on parle de : Maladies connues: Rage d'arts dramatiques
Sujet: Writing Box of Yumita Lun 7 Juin - 22:45
WRITING BOX of YUMITA
Bienvenue dans ce qui sera mon fourre-tout niveau écriture sur Move It Ici je posterai la totalité des "one-shot" que j'aurai rédigé. Mais un one-shot qu'est-ce que c'est ? C'est un texte court, visant à raconter une scène en la mettant en situation. L'idée de système m'est venue grâce à l'ancien système des duels de RP sur PRD, avec ma chance habituelle aucun des duel auquel j'ai participé n'a finalement abouti, j'en ai fait 4, et les 4 fois je me suis retrouvée seule à écrire mon texte. Du coup j'ai décidé de publier ces textes quand même histoire qu'ils ne tombent pas dans l'oubli ^^
Bonne lecture à ceux qui prendront le temps de me lire donc Et tous les commentaires sont appréciés, qu'ils soient bons ou mauvais, du moment qu'ils sont constructifs ^^
SOMMAIRE
One-Shot #1 ▬ The Last Goodbye ▬ Accéder One-Shot #2 ▬ Last Moments of Fate ▬ Accéder One-Shot #3 ▬ a venir ▬ Accéder ...
« Où suis-je ? » : BOUH ! Juste derrière toi (a) « Que fais-je ? » : Surpris si je te dis que je surf en ce moment sur Move It ? « Comment va ? » : Comme une désespérée qui déteste le mois de Novembre *sbaff*
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Sujet: Re: Writing Box of Yumita Lun 7 Juin - 22:46
WHAT IF - SAFETYSUIT
« Olie … » Caressant doucement les cheveux de la demoiselle, il finit par réitérer sa demande en ne la voyant pas réagir « Olie … J’dois partir plus tôt ce matin, alors lève toi ou tu vas encore te rendormir » Une vraie marmotte la copine, y’avait pas à dire. Néanmoins, cette dernière se décida enfin à bouger, elle sort enfin la tête de son oreiller pour lever ses yeux fatigués vers lui. « Dis tout de suite que je sais que dormir … Un bisou pour te faire pardonner ! » En fin de compte elle n’avait même pas attendu de réponse de sa part pour tirer sur le col de sa chemise et l’attirer vers elle pour déposer ses lèvres sur les siennes. Avec son haleine du matin, voilà quelle serait sa punition.
Mais la punition était en fait toute autre, la véritable punition pour lui c’était de savoir que c’était la dernière fois qu’il l’embrassait, la dernière fois qu’il respirait son odeur, la dernière fois qu’il pouvait la serrer contre lui. Bien que s’attardant plus que d’habitude il lui avait pourtant bien fallut la laisser, et après un dernier baiser il avait quitté la pièce, puis finalement la maison, après un regard presque involontaire vers la lettre qu’il avait rédigé la veille chez lui, et qu’il avait posé bien en évidence sur la table de la cuisine avant d’aller réveiller Olivia. Il l’avait écrite en se répétant que ces mots seraient les derniers qu’il adresserait à la jeune fille, et ceci expliquait sans doute qu’il ai eut tant de mal à la rédiger … Tellement de choses qu’il n’avait pas su dire, qu’il n’avait pas su exprimer en couchant simplement des mots sur du papier …
Citation :
« Olivia,
Promet-moi tout d’abord (et promet le toi aussi) que tu liras cette lettre jusqu’à la fin, peu importe ce que tu y liras … Promet le s’il te plait, c’est important.
Quand tu liras cette lettre, sans doute serais-je déjà loin. Loin d’ici, loin de Miami, loin de toi … Et la seule chose qui aura fait que je ne t’aurai pas dit au revoir en face, c’est bel et bien ma lâcheté. Cette même lâcheté qui m’a poussé à reporter ce moment où je devrais te quitter à de bien trop nombreuses reprises, jusqu’à ce que je me retrouve à ne plus avoir le choix … On a toujours le choix, je sais, c’est quelque chose que tu m’a plusieurs fois répété. Mais pas cette fois-ci, pas avec toutes les conséquences que cela pourrait entrainer. La vérité, voilà le but de cette lettre, parce qu’après plus d’un an à te persuader de me faire confiance je te dois au moins ça, même si cela signifie être celui qui tu détesteras pour les prochains mois à venir. Cette vérité, c’est de ne pas avoir été honnête avec toi vis-à-vis de toi, et de t’avoir menti à de nombreuses reprises, au point de ne même plus savoir moi-même parfois où était la vérité. Je ne m’appelle pas Leslie. Premier mensonge, le premier que je t’ai dit, le premier d’une longue liste … Le problème avec le mensonge, c’est qu’une fois qu’on a commencé on se retrouve à devoir en inventer toujours plus pour continuer à être crédible. Te faire une liste de toutes les choses fausses que j’ai pu te dire serait inutile, cela ne changerait rien et la seule chose que tu finirais par réaliser c’est que tu n’es pas tombée amoureuse de moi, mais seulement d’un personnage créé dans le seul but de t’intéresser. Tu dois me trouver cruel … Sans doute est-ce un peu le cas, mais crois-le ou non il me coûte maintenant beaucoup plus que tu ne peux le penser de te faire du mal. C’est ce qui s’appelle être pris à son propre piège, lorsqu’en faisant succomber quelqu’un on finit par succomber à son tour.
Pourquoi ? Après avoir lu ce paragraphe c’est la seule question qui doit te venir en tête, à moins que tu en aies déjà assez lu pour ne pas avoir besoin d’en savoir plus, pour me haïr et espérer que je ne revienne plus jamais il n’y a pas besoin de beaucoup plus que mes aveux de m’être joué de toi du début à la fin. Ou presque. La réponse à ce pourquoi je ne peux même pas te la donner vraiment, ce serait prendre des risques pour moi autant que pour toi. Tu te souviens de ce film qu’on a regardé aux dernières vacances ? Avec Damon et DiCaprio ? DiCaprio, la voilà ta réponse. Et je ne sais pas quoi te dire d’autre sinon que je suis désolé, autant qu’on puisse l’être lorsque l’on trahi quelqu’un comme je suis en train de le faire. »
Flash-Back
« Alors ? » C’était leur rituel du samedi soir, regarder le programme du cinéma et se rabattre sur un DVD si aucun film ne les intéressait dans les salles obscures. Ce soir là c’était soirée DVD, et lovés l’un contre l’autre dans le canapé du salon ils en étaient arrivés au générique des Infiltrés, un polar comme les américains savaient en faire, avec Matt Damon et Léonardo DiCaprio dans les rôles principaux. « Pas mal … Peut-être bien que je t’échangerai contre Léo un de ces jours » Le regard amusé, la demoiselle avait posé son menton sur le torse de Leslie et le fixait de ses yeux toujours remplis de cette étincelle de bonne humeur. « Ah oui ? Tu serais prête à renoncer à … ça ? »
Ayant joint le geste à la parole, il avait passé ses bras autour de la taille de la jeune femme, et la faisant basculer sur le côté pour se retrouver en position de force, avait déposé ensuite un baiser sur ses lèvres. Puis un autre, et encore un autre. Parfois, naïvement, il arrivait à s’imaginer qu’ils étaient un couple réel, que tout ça n’était pas qu’un vulgaire mensonge et qu’ils avaient réellement tout le temps qu’ils voulaient devant eux … C’était jouer avec le feu, oublier qu’il n’était pas là pour tomber amoureux et qu’il n’en rendrait la fin que plus douloureuse. Pour elle, cela allait sans dire, mais pour lui aussi désormais. Mais comment rester raisonnable lorsque devoir et sentiments commençaient à s’entremêler ?
« En fait … Oublie Léo » La voix de la jeune femme l’avait sortit de ses pensées, et alors qu’elle passait ses bras autour de sa nuque, et qu’il déposait un baiser dans le creux de son cou, elle ajouta ensuite « Et puis dans ce film les personnages sont moyens … J’pourrais jamais tomber amoureuse d’un type capable de se faire passer pour un autre et de mentir sur tout et tout le temps »
Un ange passe. Dwayne avait senti son cœur se serrer à ses mots et les paroles d’Olivia lui avaient remis les pieds sur terre. Rien de tout cela n’était réel, et un beau jour la vérité reprendrait sa place … Mais pour le moment il fallait continuer à mentir, et faire comme si tout cela avait un sens. Et l’embrassant à nouveau il n’avait pas répondu …
Fin du Flash-Back
Citation :
« Ne crois pas que je n’ai jamais eut de remords, que j’ai menti sans penser aux conséquences de mes actes. Mais naïvement je me disais que mieux valait briser un cœur plutôt que de prendre le risque de te laisser voir clair dans mon jeu … Peut-être parce qu’un cœur brisé je ne sais pas ce que c’est. Sans doute même.
Si tu te poses encore des questions sache qu’il vaut mieux que tu les oublies, et que tu m’oublie moi aussi par la même occasion, aussi vite que possible. Un jour tu trouveras quelqu’un qui verra à quel point tu es une femme merveilleuse et hors du commun, quelqu’un qui sera honnête avec toi et saura que c’est réellement son destin ; Je ne l’espère pas, je le sais. Un jour tu m’oublieras et alors peut-être la culpabilité ne me fera plus aussi mal qu’en ce moment … Je pourrais terminer cette lettre en te disant que je t’aime, mais que ce soit vrai ou non cela n’a de toute façon plus d’importance. Je ne te demande pas non plus de me pardonner, parce que toi et moi savons maintenant tous les deux que je ne le mérite pas. Alors une dernière fois je ne peux que te dire que je suis désolé, même si cela ne change rien à ce que j’ai fait, je suis désolé.
Adieu, D. »
Craignant que la jeune femme ne se lève et trouve la lettre avant son départ il avait pressé le pas. Et fermant la fermeture éclair de son blouson il avait refermé la porte de la maison derrière lui et enfourché sa moto, qui après avoir démarré tourna bientôt le coin de la rue pour disparaitre. Ce fut la dernière fois qu’Olivia entendit parler de lui …
__________________________________
Celui-ci c'est mon duel le plus récent, pas encore posté sur PRD en fait xD La consigne était d'écrire une lettre de rupture, et comme je ne suis pas très fortiche dans le style épistolaire j'ai rajouté un peu de RP + un flash-back pour resituer un peu mieux la scène ^^
`Lyie
« Où suis-je ? » : Dans l'antre secrète du génie pas malin « Que fais-je ? » : Je pleure sur la tombe de mon stylo préféré. Adieu, fidèle compagnon. « Comment va ? » : c r e v é e
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Sujet: Re: Writing Box of Yumita Mer 9 Juin - 14:00
C'est triste Mais très bien écrit ^^ <3
Emi Poète Incomprise
« Où suis-je ? » : Dans mon Monde ; Dans les étoiles ; Sous la douche ; Sur Move It ... N'importe où tant que je suis là :) « Que fais-je ? » : J'entre en Bubullition ; je fais des Bubullites. C'est une espèce très rare, attention ! (a) « Comment va ? » : Comme une narcissique aggravée qui s'est regardée dans un miroir pendant plus d'une heure: ça va géniaaal :D
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Sujet: Re: Writing Box of Yumita Mer 9 Juin - 15:08
Oh j'aime énormément! C'est très bien écrit. Félicitations!
Chaaw ★ Rebelle discrète
« Où suis-je ? » : Dans mon salon. Dans ma chambre. Ca dépend des jours :) « Que fais-je ? » : Je sais pas, mais je devrais sûrement être en train de travailler pour la fac. « Comment va ? » : Comme quelqu'un qui voudrait pouvoir hiberner pendant tout l'hiver tellement je manque de sommeil
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Sujet: Re: Writing Box of Yumita Jeu 17 Juin - 15:20
Tu écris vraiment très bien ! J'aime beaucoup. Et le texte en lui même est très beau. Bravo
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Sujet: Re: Writing Box of Yumita Mar 6 Juil - 16:22
[OMFG j'avais complètement zappé ce sujet, j'm'étais persuadée que je l'avais pas posté T-T Bref, merciii beaucoup en tous les cas, je suis contente que ça vous plaise <3
J'en posterai certainement un deuxième très bientôt :)
Dizzy Rocket
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Sujet: Re: Writing Box of Yumita Jeu 19 Aoû - 6:30
J'adoooore ton texte. Tu as un très beau style d'écriture, j'ai hâte de voir d'autres textes
Never Say Never
« Où suis-je ? » : « - Marco ? - Polo ! » « Que fais-je ? » : « je navigue tranquille sur l'internet ! ♫ » « Comment va ? » : « et tu sais, je suis sûre qu'elle l'a très bien pris parce qu'elle se sentait délicieusement bien ce jour là ! »
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Sujet: Re: Writing Box of Yumita Ven 24 Sep - 1:54
J'aime beaucoup.. Mais je suis un peu perdue entre Leslie et Dwayne.. Mais l'expression est vraiment exélente. J'aime beaucoup, tu l'avais gagné ce duel ? Parce que c'eset très bien (:
Monster
« Où suis-je ? » : Devant mon ordi *sbaff* « Que fais-je ? » : Des tas de choses <3 « Comment va ? » : Mal partout... J'viens de me souvenir pourquoi j'deteste autant le basket *out*
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Sujet: Re: Writing Box of Yumita Ven 24 Sep - 21:36
Je l'avais lu sur HTH & j'laime beaucoup one-shot ♥
Spoiler:
J'aime encore plus celui où Dwayne meurt à la fin meme si justement il meurt x$
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Sujet: Re: Writing Box of Yumita Sam 2 Oct - 18:50
Raah yumita la looseuse qui oublie presque une nouvelle fois qu'elle a posté une galerie ici huhu
Merciii beaucoup Monster Et Never c'est un peu le but d'être perdu, parce que Dwayne lui-même sait plus trop qui il est au final. Mais en vrai il s'appelle Dwayne, et Leslie c'était juste sa couverture Et au final je n'ai pas gagné ni perdu le duel, puisque mon adversaire à encore une fois déclaré forfait ... C'est bien simple j'ai fait 4 duels RP sur PRD, et les 4 fois j'ai écrit pour rien parce que mon adversaire s'est désisté. Donc maintenant j'écris des OS quand ça me plait, mais fini les duels ...
Et tant que j'y suis, je poste un second OS, celui dont parle Monster justement (a) (voir poste suivant ^^)
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Sujet: Re: Writing Box of Yumita Sam 2 Oct - 18:53
LETTERS FROM THE SKY - CIVIL TWILIGHT
Mes yeux s’étant peu à peu habitués à la pénombre de la pièce, je parvenais maintenant à distinguer l’ombre des meubles du salon de mon appartement, et ce n’était certainement pas ça qui allait m’aider à enfin fermer l‘œil. Il était déjà trois heures du matin et mon mal de ventre ne faisait qu’empirer ; Je n’arrivais toujours pas à trouver le sommeil. Pas de doute possible, c’était l’anxiété autant que le stress qui réussissaient à me mettre aussi mal. Je n’avais pourtant jamais été quelqu’un de particulièrement stressé, à vrai dire j’étais même tout le contraire. D’un calme olympien dans toutes les situations, je compensais en fait le caractère plutôt impulsif et survolté de mon frangin, et si tout le monde s’accordait à dire qu’il était très difficile de nous différencier du point de vue physique, il n’y avait en revanche aucun doute possible quant à savoir qui était qui du point de vue de notre caractère. Pourtant cela ne nous avait jamais empêché d’être inséparables, et dès notre plus jeune âge les gens avaient pu prendre l’habitude de parler des « jumeaux Sullivan » lorsqu’il était question de nos deux têtes blondes. Mais ça bien sûr c’était avant … Lorsque mon frère était toujours vivant. Dominic était décédé il y a maintenant un peu moins de six ans, alors que nous venions tout juste de fêter nos vingt-trois ans, d’un banal - mais tragique - accident de randonnée. Il m’avait d’ailleurs fallut du temps avant de trouver assez de courage pour reprendre le chemin de la montagne, et qu’on se le dise la première fois j’étais certainement aussi anxieux que c’était le cas en ce moment même, bien que la raison ici soit totalement différente. Mais même si la chose était toujours aussi douloureuse, continuer à penser à lui était quelque chose qui arrivait à me réconforter, comme si du même coup il était à nouveau là pour détendre l’atmosphère avec ses blagues à deux sous, dont il avait toujours eut la spécialité. C’était sans doute la raison pour laquelle depuis une demi-minute j’avais l’impression de me sentir un peu mieux … Même si je savais que ce n’était qu’une fausse impression, et que les choses n’iraient à nouveau mieux que lorsque tout serait définitivement terminé.
N’y tenant plus et sachant que ne je trouverai de toute façon pas assez de volonté pour m’endormir, je m’étais relevé, et après avoir appuyé sur l’interrupteur pour rallumer la lumière de la pièce et cligné plusieurs fois des yeux en attendant que ceux-ci se réhabituent doucement à la lumière artificielle qui l'éclairait, j’avais lâché un léger soupir. D’un air autant calme que résigné, j’avais parcouru les quelques mètres qui me séparaient du meuble qui me servait à la fois de bibliothèque, de placard et de fourre-tout, et j’y avais attrapé d’un geste décidé la bouteille de Cognac qui prenait la poussière ici depuis plusieurs mois déjà sans que je n’y ai touché. Ce soir il était temps de l’ouvrir … C’était ce soir ou jamais après tout. Sortant donc du même coup un verre, j’y versai une bonne rasade d’alcool avant de reposer la bouteille sur la table basse sans même prendre la peine de la refermer. Puis, mon verre à la main, j’avais rejoint la fenêtre de mon salon donnant sur la rue en contrebas. Immeuble miteux et réputé comme peu fréquentable, c’était dans celui-là même que j’habitais depuis mon arrivée en ville voilà déjà six ans ; J’avais voulu fuir un quotidien peu glorieux et voilà où j’avais atterri. Vous parlez d’une progression. Mais qu’est-ce que ça changeait au fond, plus rien désormais, être ici ou bien ailleurs, dans un endroit moins sombre, moins lugubre et mieux fréquenté ne changerait rien, alors autant se faire définitivement une raison, sur ça comme sur le reste d’ailleurs. Portant mon verre à mes lèvres j’avalai une longue gorgée d’alcool avant de poser ma main libre contre le carreau de la fenêtre ; Il était froid, d’ailleurs dans la pièce aussi il ne faisait pas chaud, mais cela m’importait peu. Dehors la neige avait cessé de tomber, après avoir pendant toute la journée recouvert les trottoirs, les toitures et tout le reste du paysage. La neige avait toujours eut sur moi cet effet apaisant, comme si de simples petits cristaux de givre pouvaient vous redonner un peu d’espoir …
Flash-Back
Citation :
Malgré la nuit tombée la blancheur immaculée de la neige qui s’était accumulée ces dernières semaines éclaircissait le paysage et vous donnait l’impression que le soleil ne se couchait jamais tout à fait. La température extérieure ne devait pas dépasser les moins deux degrés mais nous étions pourtant là tous les deux, sous le porche de la maison de mes parents. Je me demandai encore comment j’avais réussi à la convaincre de m’accompagner en Alaska, les gens avaient tendance à trouver cette région tellement dénuée d’intérêt lorsqu’ils ne la connaissaient pas … Sans doute était-ce que le fait que, moi ne parlant pas énormément, elle avait espéré ainsi en apprendre un peu plus sur mon compte. Quoi qu’il en soit j’avais bien vite réalisé que la laisser en savoir un peu plus à mon sujet n’était peut-être pas si terrible que ça, après tout je n’avais pas des millions de choses à cacher et pour le peu que je ne pouvais pas divulguer je savais qu’Alexia avait compris qu’il ne s’agissait pas tant d’une question de confiance que d’une question de sécurité pour elle comme pour moi. Elle accoudée à la balustrade, moi derrière elle et mes bras entourant sa taille alors que mon menton était venu se réfugier contre son épaule, j’aurais bien pu rester comme ça durant des heures entières. A ses côtés j’avais l’impression que ma chance avait finalement tourné, et qu’après des années de galère dont je n’avait pas vraiment été le plus motivé à me sortir j’avais finalement moi aussi droit à mon petit coin de paradis.
« Dwayne qu’est-ce qu’on attend ? » L’air moitié amusé, moitié impatient, elle avait légèrement tourné son visage vers moi et me regardait de sa petite moue qu’elle savait irrésistible, avec moi tout du moins. « Tu verras bien le moment venu … et c’est pas en me posant la question toutes les deux minutes que ça arrivera plus vite ^^ » Esquissant un léger sourire, je déposai un baiser sur ses joues rougies par le froid, puis un autre, encore un autre … Jusqu’à arriver à ses lèvres sur lesquelles je m’attardai encore quelques instants avant de finalement m’arrêter là. « T’essaye de me prendre par les sentiments ? Parce que ça marche pas du tout … Presque pas du tout (aa) »
Ni elle ni moi n’eurent finalement le temps d’ajouter autre chose, car la raison pour laquelle je faisait attendre Alexia ici depuis presque vingt minutes pointa enfin le bout de son nez. Alors que le ciel était maintenant d’un bleu nuit que seules les étoiles auraient pu venir troubler, une lumière aux multiples reflets colorés venait d’apparaitre à l’horizon et dessinait maintenant dans l’étendue du ciel des vagues éblouissantes et pourtant presque hypnotisantes.
« C’est … » Les yeux tournés vers le ciel, Alexia avait dans les yeux cet espèce de regard émerveillé d’enfant devant ses cadeaux de Noël, ce genre de regard qui m’avait toujours énormément attendri « … Une aurore boréale. » Comme il y en avait souvent à cette période de l’année en Alaska. Enfant j’avais toujours été fasciné par ce phénomène. « … magnifique. » C’était le cas en effet, et ni elle ni moins n’arrivions pour l’instant à détacher nos yeux de ce spectacle. « Quand j’étais gamin, les Inuits disaient que c’était le reflet de l’âme des défunt … Et qu’en regardant attentivement on finissait toujours par apercevoir l’ombre de ceux qui nous manquent. » Aussi j’avais regardé avec attention, espérant sans doute y croiser la silhouette de mon frère …
Fin du Flash-Back
Est-ce que c’était la vérité ? Est-ce que j’allais moi aussi passer de l’autre côté de l’aurore boréale pour contempler dans le lointain le monde des vivants auquel j’avais appartenu ? J’osais l’espérer … Car c’était bien ça qui m’empêchait de dormir, qui me faisait douter et me laissait anxieux au point d’en avoir des crampes d’estomac. Demain Alexia se réveillerait, peut-être se demanderait-elle encore pourquoi j’avais insisté pour qu’elle ne reste pas cette nuit, et puis elle irait bosser comme chaque matin. Elle enfilerait un jean, passerait dix bonnes minutes devant la glace à tergiverser sur la façon de se coiffer avant de finalement laisser ses cheveux tomber sur ses épaules, et puis elle irait bosser comme si tout était semblable à la veille. Combien de temps mettrait-elle avant de réaliser que quelque chose s’était produit ? Est-ce qu’elle s’en rendrait compte avant de recevoir la lettre ? Cette lettre que j’avais soigneusement rédigé hier tout en sachant qu’elle marquait l’aspect irréversible de ce qui allait m’arriver … Dedans je m’excusais, de ma lâcheté à ne pas lui avoir tout dit, de l’abandonner pour de bon alors que je m’étais juré de ne jamais le faire, et de m’en aller alors qu’il nous restait encore tant à faire et à voir. Mais une lettre ce n’était rien comparé à ce qu’elle aurait été en droit de mériter, c’était trop peu … Mais il ne me restait que trop peu de temps également. Avalant d’une seule traite le reste de cognac que contenait mon verre, je l’avais reposé vide sur la table basse avant de me laisser tomber à nouveau sur le canapé. J’avais éteint la lumière et me retrouvait dans le noir comme c’était le cas tout à l’heure ; Je n’avais pas peur, d’ailleurs la peur de mourir je ne l’avais jamais eut, c’était seulement les regrets de choses que je n’aurait jamais l’occasion de faire qui me faisaient me sentir anxieux … Ce genre d’anxiété qui vous faisait prier pour que tout soit rapidement fini, et c’était justement ce que je souhaitais, que les choses arrivent à leur terme le plus rapidement possible, ainsi je n’aurai peut-être pas le temps de ressasser plus de regrets encore.
Le cliquetis de la poignée de ma porte d’entrée venait de me ramener à la réalité. Je n’avais pas fermé à clef, à quoi bon lutter puisque je savais que je ne pourrai pas échapper à mon destin, pas cette fois-ci. Retenant ma respiration j’écoutai le bruit feutré des pas de l’intrus parcourant les quelques mètres le séparant du salon, au fur et à mesure qu’il se rapprochait je sentais ma vie me filer doucement entre les doigts, et je savais que rien de ce que je ferai ne pourrait me sauver de ce qui semblait être mon point de non retour. Il y avait cette partie de moi qui avait envie de se lever, de se battre et de lutter pour sa survie, mais il y avait aussi cette partie de moi qui savait que repousser l’échéance ne me sauverai pas, si celui là mourrait alors ils en enverraient un autre, et cette fois-là je ne pourrai peut-être pas protéger Alexia et l’éloigner … Il était à côté de moi. Debout, à trois mètres à peine du canapé, il me fixait sans rien dire, l’ombre de son revolver à la main. Moi j’avais ravalé ma peur, il le fallait si je ne voulais pas trembler au moment où il appuierait sur la détente, et lentement j’avais tourné la tête vers lui. Je ne distinguais pas son visage, mais au fond c’était peut-être mieux … Le courage nous disait-on, c’était de regarder son bourreau dans les yeux, mais sans doute devais-je manquer de courage, ou bien tout cela n’était peut-être que des foutaises.
« Je t’attendais … » J’allais mourir ici, et la dernière chose que j’aurai vu avant de m’éteindre serait l’ombre de la bouteille de Cognac que j’avais ouvert peu avant. Il n’y aurait pas de fin héroïque, pas de musique en fond sonore, pas de ralenti sur une scène qui n’avait rien de mythique. Seulement le silence. D’ailleurs je ne l’avais pas entendu, cette balle qui avait quitté l’arme du mon bourreau, au bout de laquelle se trouvait un silencieux. Tout juste avais-je senti la brulure de la balle lorsqu’elle avait transpercé ma poitrine.
Une, puis deux balles en plein cœur, et mon corps retombant lourdement sur le canapé tandis que je luttais pour une dernière bouffée d’air. Le mal de ventre avait disparu, la peur également … Les doigts de mon meurtrier effleurèrent doucement ma nuque, vérifiant que le cœur dans lequel il avait tiré à deux reprises ne battrai plus jamais ; Tout juste pouvait-on entendre au loin la voix d’un certain Rimbaud. « Il a deux trous rouges au côté droit. ».
________________________________
Encore un OS écrit pour un duel RP de PRD, et encore une fois je n'ai ni gagné, ni perdu donc x'D Fallait partir de la phrase en italique au début, et même si elle m'inspirait pas du tout au final j'suis pas trop mécontente du résultat, j'suis assez fière de cet OS x)
Monster
« Où suis-je ? » : Devant mon ordi *sbaff* « Que fais-je ? » : Des tas de choses <3 « Comment va ? » : Mal partout... J'viens de me souvenir pourquoi j'deteste autant le basket *out*
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Sujet: Re: Writing Box of Yumita Sam 2 Oct - 20:00
J'ai déjà donné mon avis dessus & il a pas changé (a) Le dernier paragraphe est juste ♥ J'adore tes One-Shot & tes RPs : D
Rouky
« Où suis-je ? » : dans la chambre des secrets, chuuut !!! « Que fais-je ? » : je me cache de Voldemort, j'ai refusé sa demande d'ami sur facebook alors il est furieux « Comment va ? » : bah plutôt mal, j'ai Voldemort aux trousses, quelqu'un peut appeller Harry s'il vous plait?
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Sujet: Re: Writing Box of Yumita Jeu 24 Mar - 1:33
OMG, je viens à peine de découvrir ça ...
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Sujet: Re: Writing Box of Yumita
Writing Box of Yumita
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